Filages et retissages : vivacités «orientales» dans la poésie québécoise

DISCUSSION PONCTUÉE DE LECTURES (en deux parties)
présentée avec la collaboration de Littérature québécoise mobile
dans le cadre des Rencontres multilingues en poésie 2022


PREMIÈRE PARTIE (EN LIGNE)
diffusion le 28 janvier à 13h sur SoundCloud et YouTube
Pour écouter, vous avez deux options : en balado ou en vidéo.

illustration : Symon Henry
Pour écouter en balado


DEUXIÈME PARTIE (EN LIBRAIRIE) : 25 avril à 18h à la librairie L’Euguélionne 
également dans le cadre des activités entourant la Journée du poème à porter

Vous pouvez réécouter la discussion ici sur Opuscules.


Mot de la commissaire Symon Henry

Ancré·es au Québec et issu·es de différentes régions du monde arabe, des poètes interrogent les rapports entre leur écriture et leur appartenance à une diaspora aussi complexe et diversifiée dans sa réalité qu’homogène et typée dans ses représentations occidentales. Lors de cette table ronde animée par Mélikah Abdelmoumen, cinq auteurices (Symon Henry, Emné Nasereddine, Nada Sattouf, Isabelle St-Pierre et Elkahna Talbi) aborderont le rapport au corps, la place des écritures «arabes» au Québec, le blanchiment de la langue et de l’identité, l’exotisation et l’actualité d’un monde dit «oriental» dix ans après le Printemps arabe.


À propos de lanimatrice et des participantes

Mélikah Abdelmoumen est née à Chicoutimi en 1972. De 2005 à 2017, elle a vécu à Lyon. Elle est titulaire d’un doctorat en littérature de l’Université de Montréal et a publié de nombreux articles et nouvelles ainsi que plusieurs romans et essais, dont Les désastrées (2013) et Douze ans en France (2018). Elle a été éditrice chez Groupe Ville-Marie Littérature de juin 2019 à 2021. Son prochain livre, Baldwin, Styron et moi, paraîtra chez Mémoire d’encrier en février 2022. Elle est rédactrice en chef de la revue Lettres québécoises. [crédits photo: Sandra Lachance]

Une rencontre désirante entre les arts visuels, la musique de concert et la poésie préside à la démarche de l’égypto-québécois·e Symon Henry. Son premier recueil de poésie, son corps parlait pour ne pas mourir, ainsi que son premier livre de partitions graphiques, voir dans le vent qui hurle les étoiles rire, et rire, sont parus aux Éditions de la Tournure. L’amour des oiseaux moches (Omri, 2020, finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur Général et au Prix Émile-Nelligan) a fait l’objet d’une production de l’Ensemble contemporain de Montréal. [crédits photo: Alexandre Turgeon Dalpé]

Née en France en 1990, Emné Nasereddine a grandi au Liban. Elle a étudié la littérature française à l’Université Saint-Joseph à Beyrouth. Sa poésie s’inspire de son expérience de l’immigration, des frontières et du deuil, de la vie des femmes libanaises, et des traditions et rites qu’elle a découverts au Sud-Liban. Son premier recueil, La danse du figuier, est paru chez Mémoire d’encrier en 2021. Elle vit à Montréal depuis 2016. [crédits photo: Hedi Bali]

Nada Sattouf est de retour au Québec, où elle a séjourné entre 2002 et 2012. Au Liban, elle est professeure de langue et de littérature françaises à l’Université Libanaise. Elle publie deux recueils de poésie à Beyrouth aux éditions al Jadid : Postiche ouvert au vent (1997) et Attente prévue (2000). Elle publie également quatre recueils de poésie à Montréal chez Poètes de brousse : Mémoires et un sommeil (2007), Bayt (2009), Le Mur (2011) et Le Portrait de ma mère (2014). Son dernier recueil Un veston sur le bras (2018) fut publié à Beyrouth aux éditions Oser Dire. 

Isabelle St-Pierre fait entendre sa voix depuis plus de 20 ans (poésie, slam, conte) au Québec, en Acadie et en France. Artiste engagée, elle dirige et anime depuis 2005 de nombreux spectacles, micros ouverts et ateliers: festival de conte De bouche à oreille, Festival intercultural du conte, État d’Urgence (ATSA), Slam Sessions, évènement Paroles fauves: vigile poétique contre la violence faite aux femmes autochtones et Cabaret Poésie All-Star (Dimanches du Conte et Rendez-vous des grandes gueules). [crédits photo: Mathieu Gosselin]

Elkahna Talbi est comédienne et autrice. Queen Ka est son nom de scène pour tout ce qui concerne ces projets de poésie performative (spoken word / slam). Comme autrice, elle a publié Moi, figuier sous la neige, son premier recueil de poésie, chez Mémoire d’encrier en 2018. Son second recueil, Pomme Grenade, paraît chez le même éditeur en 2021. Elle a aussi collaboré à plusieurs ouvrages collectifs, dont Pulpe et Libérer la colère. Elle est collaboratrice à Radio-Canada, entre autres à l’émission Plus on est de fous, plus on lit.


Filages et retissages : vivacités «orientales» dans la poésie québécoise fait partie de la deuxième édition des Rencontres multilingues en poésie. La première partie, en virtuel, est réalisée grâce au soutien du Conseil des arts de Montréal et la seconde, en libraire, à celui de Patrimoine canadien. Merci également à Littérature québécoise mobile pour sa collaboration.