Photo de la performance/action de Possibles Éditions: “Quel espace occupe le poème dans la ville?” à partir de Montréal brûle-t-elle? d’Hélène Monette, lors de l’événement “Le poème que je porte // Le poème qui me porte” à l’occasion de la Journée du poème à porter. (Photo Bertrand Laverdure)Bulletin La poésie partout – Printemps 2017
À peine âgée de cinq mois et traversant son premier printemps, La poésie partout esquisse déjà les mouvements initiaux de son devenir et de ses réalisations. Comme tout ce qui nait, elle se développe et trouve son chemin grâce au soutien, à la reconnaissance et à l’implication des amoureuses et des amoureux de la poésie, autant chez les individus que parmi les institutions.
La saison a commencé pour La poésie partout le 2 avril dernier, au salon de thé Le Cardinal, avec le cercle de lecture Poésie et thé autour du recueil Kaleidoscope ou les aléas du corps grave de Michel Beaulieu. Animé par Bertrand Laverdure, cette première expérience conviviale se retrouve sur une baladodiffusion de Radio Spirale. Le second cercle de lecture sera consacré à La beauté des visages ne pèse pas sur la terre de François Charron et se tiendra le 21 mai au même endroit. Pour le moment, l’évènement est complet, mais vous aurez d’autres occasions de vous joindre à nous au cours de l’été!
Prenant à cœur sa mission de propagation de la poésie, l’organisme a lancé un vaste appel aux passeuses et aux passeurs de poésie pour l’inauguration de la Journée du poème à porter en français, reprise du Poem in your Pocket Day, le 27 avril. De l’Acadie à l’Islande jusqu’à Regina, en passant par Sept-Iles, Thetford Mines, Wendake, Joliette, Gatineau et Sudbury, de nombreuses personnes de 25 villes sont entrées en résonnance et ont fait vibrer la poésie autour d’elles! À Montréal, La poésie partout s’est liée à Possibles Éditions, à Patsy Van Roost et à la librairie La Flèche rouge pour l’évènement Le poème que je porte/qui me porte, organisé par Noémie Pomerleau-Cloutier et Rachel McCrum, qui s’est conclu par un micro ouvert. Poètes, libraires, enseignantes, travailleuses et travailleurs des milieux culturels ou communautaires, lectrices et lecteurs, La poésie partout voit en vous de véritables phares qui font rayonner la poésie et la gardent vivante! De tout cœur, merci à vous, ainsi qu’à l’aimable autorisation des poètes et des maisons d’édition présents dans la sélection de textes proposée pour l’événement. Pour en savoir plus sur les lieux de diffusion et les personnes impliquées, vous trouverez toutes les informations sur notre site web et quelques photos sur notre page Facebook.
Le 11 mai, une partie de l’équipe de La poésie partout s’est retrouvée, fébrile, à La Grande Bibliothèque de Montréal, pour la remise du 38e Prix Emile-Nelligan, décerné à un ou une poète de 35 ans et moins. Celui-ci a été accordé à Jonathan Lamy, initiateur de l’organisme et président de son CA, pour son très beau recueil La vie sauve (Noroît). La joie s’est multipliée alors que la BAnQ profitait de cette occasion pour annoncer sa collaboration estivale avec La poésie partout et L’itinéraire, pour les ateliers de médiation poétique Poésie Libre-Service. Plus de détails viendront sous peu avec l’annonce de nos activités estivales alors que seront aussi dévoilées d’enthousiasmantes nouvelles de partenariat avec le Conseil des Arts de Montréal, les arbres de la ville ainsi qu’avec La Rue de la Poésie…
D’ici là, le calendrier interterritorial des activités de poésie est toujours maintenu. Si son esthétique peut être améliorée, les informations qu’on y trouve n’en sont pas moins pertinentes et multiples! De plus, pour savoir qui se trouve derrière cette effervescence, la section À propos du site web présente rapidement l’équipe de base de La poésie partout.
Merci à toutes celles et à tous ceux qui permettent à l’organisme de croitre et de s’épanouir, par votre attention, votre appui ou votre participation. Surtout, merci de faire en sorte que la poésie bourgeonne et perce (un peu plus) partout…
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