Soirée virtuelle de poésie et de traduction

illustration : Symon Henry

dimanche 30 janvier 2022 à 20 h
Soirée virtuelle de poésie et de traduction
– diffusion en direct sur notre page Facebook et sur notre chaîne YouTube
présentée en collaboration avec l’Association des traducteurs et traductrices littéraires du Canada dans le cadre des RENCONTRES MULTILINGUES EN POÉSIE

À travers sept vidéos inédites, réalisées par des poètes, traducteurs et traductrices, ce cabaret virtuel donne à entendre des poèmes interprétés par ceux et celles qui les ont écrits (en français, en espagnol, en guaraní), par ceux et celles qui les ont traduits (du chinook, de l’espagnol, du farsi, du russe, du yiddish, ou vers le luxembourgeois) et parfois même par les deux (depuis Buenos Aires, Gatineau, Laval, Montevideo et Montréal)!

L’ensemble du programme peut être visionné ici sur YouTube et ici sur Facebook. Vous pouvez également voir les vidéos séparément : [lien 1] pour YouTube et [lien 2] pour Facebook.

PROGRAMME

  • Jonathan Lamy : mot de présentation de la soirée
  • Luba Markovskaia : traduction d’un texte de l’autrice russe Tatiana Tolstaïa (avec la musique de Raymond Legault) [lien 1] [lien 2]
  • Joël Pourbaix : poèmes inédits (avec traductions en luxembourgeois et interprétation par Fernande Meyrath-Pourbaix) [lien 1] [lien 2]
  • Flavia Garcia : traductions de poèmes d’Agustín Mazzini (qui les lit en espagnol) [lien 1] [lien 2]
  • Chantal Ringuet : poèmes inédits et traductions de poèmes en yiddish (de Rachel Korn) et en chinook [lien 1] [lien 2]
  • Bahman Sadighi : traductions de textes de la poète iranienne Forough Farrokhzad (avec des images de Khosro Berahmandi) [lien 1] [lien 2]
  • Jean-Pierre Pelletier : traduction d’un poème de Jorge Palma (qui le lit en espagnol) [lien 1] [lien 2]
  • Fiorella Boucher : poèmes en français et en guaraní (avec des images de Laura Criollo-Carrillo et la musique d’An Laurence) [lien 1] [lien 2]

À propos des poètes, traductrices et traducteurs

Fiorella Boucher est d’origine guaraní-paraguayenne et française. Elle réside actuellement à Montréal / Tiohtià:ke, où elle écrit et étudie. L’abattoir c’est chez nous, son premier livre, est paru en 2021 chez Mémoire d’encrier. Il s’agit d’un récit poétique traitant de la blessure identitaire liée aux appartenances multiples, l’héritage colonial, la migration et l’exil ou encore la recherche d’un chemin où s’appartenir.

Originaire de Buenos Aires, Flavia Garcia vit, écrit et chante au Québec, où elle s’est établie il y a plus de trois décennies. Elle a publié deux livres de poésie chez Mémoire d’encrier: Partir ou mourir un peu plus loin (2016) et Fouiller les décombres (2021). Elle est également la traductrice de l’Anthologie de poésie argentine contemporaine (Triptyque, 2017). En 2019, elle a sorti son premier album, La gente de mi ciudad, sous la direction du pianiste et compositeur José Maria Gianelli. Depuis 12 ans, elle anime, avec Hugh Hazelton, les soirées de poésie trilingue Lapalabrava. [photo: Jean-Pierre Mercier]

Luba Markovskaia est née en Russie et vit à Montréal depuis l’âge de cinq ans. Docteure en littérature française, elle est traductrice et réviseure indépendante. Sa traduction du recueil de poésie Notes de terrain pour la toundra alpine d’Elena Johnson lui a valu en 2021 le Prix de la traduction John-Glassco, remis par l’Association des traducteurs et traductrices littéraires du Canada (ATTLC). Elle fait partie du comité de rédaction de la revue Spirale. [photo: Mathieu Poirier]

Agustín Mazzini est un poète argentin, né en 1993, qui habite à Buenos Aires. En 2019, il était en résidence d’écriture à Montréal grâce à un partenariat entre le CALQ et le ministère de la Culture de l’Argentine, avec la collaboration de l’UNEQ. Son projet explorait les liens entre la poésie de Leonard Cohen, celle de García Lorca et l’urbanité montréalaise. En 2021, une traduction de ses poèmes, par Flavia Garcia, est parue dans le numéro 104 de la revue Exit.

Poète, nouvelliste, journaliste culturel, Jorge Palma est né 1961 à Montevideo (Uruguay). Il est l’auteur de nombreux livres et a participé à plusieurs anthologies. Il a été traduit en plusieurs langues et dans différentes revues, à Londres, à Munich, en Palestine, à Hong Kong, au Nigéria, en Italie, en Amérique latine et au Québec dans la revue Possibles (traduction de Jean-Pierre Pelletier). Il a été invité à plusieurs festivals de poésie dans le monde, dont le Festival international de la poésie de Trois-Rivières en 2019. [photo: Robert Yabeck]

Poète et traducteur littéraire, Jean-Pierre Pelletier collabore depuis une trentaine d’années à des revues et des anthologies d’ici et d’ailleurs. Il est l’auteur de neuf livres, dont quatre sont des traductions; les autres de son cru. Le dernier, Le crâne ivre d’oiseaux (Écrits des Forges), a vu le jour en 2016. Entre autres projets, dont la traduction d’un roman de l’espagnol et un dossier consacré à Jorge Palma, trois livres sont en préparation : Boxer avec le videLe cœur glacé de la flamme et Aucun, en plus d’un roman au titre provisoire : Stalag ô doux stalag! [photo: Akim Kermiche]

Né à Montréal d’un père belge et d’une mère luxembourgeoise, Joël Pourbaix publie depuis plus de trente-cinq ans, principalement aux Éditions du Noroît. Citons Voyages d’un ermite et autres révoltes (1992), On ne naît jamais chez soi (1996), Disparaître n’est pas tout (2001), Les morts de l’infini (2005), Dictature de la solitude (2008), Le mal du pays est un art oublié (2015, prix du Gouverneur Général et finaliste du Prix Alain-Grandbois) et La rivière : Initiations outaouaises (2019). Une anthologie de ses textes vient de paraître sous le titre de L’intimité nomade.

Chantal Ringuet est une écrivaine, chercheuse et traductrice littéraire. Elle traduit du yiddish (Marc Chagall et Rachel Korn) et de l’anglais, tout en jetant quelques éclats de lumière sur l’œuvre de Leonard Cohen. Sa traduction des Légendes de Vancouver (2012) de E. Pauline Johnson lui a permis de découvrir le chinook. Elle a publié deux recueils de poésie (Le sang des ruines, Prix littéraire Jacques-Poirier 2009) et Under the Skin of War (2014). Son troisième recueil, Forêt en chambre, paraîtra aux Éditions du Noroît en avril 2022. [photo: Sacha Bourque]

Poète, peintre et traducteur, Bahman Sadighi est né en 1960 à Téhéran, en Iran, a étudié en France et vit depuis 1997 à Montréal. Aux Éditions du Noroît, il a publié Catabase (2017), Parages de tu (2008) et Semences, syllabes (2004, finaliste au prix Alain-Grandbois), en plus de traduire Autre naissance (2017) de Forough Forrokhzad et de co-traduire Montagnes fugitives (2003) de Hossein Sharang. [photo: Parvine Movafaghi]


Cette Soirée virtuelle de poésie et de traduction fait partie de la deuxième édition des Rencontres multilingues en poésie, dont le volet virtuel se tient du 28 au 30 janvier 2022. Cette activité est réalisée par La poésie partout grâce au soutien du Conseil des arts de Montréal et de l’Association des traducteurs et traductrices littéraires du Canada.

Affiche des Rencontres multilingues en poésie 2022
illustration : Symon Henry